Publié le 10 Octobre 2022
Depuis le 1er septembre, les distributeurs de bois de chauffage doivent mieux informer les particuliers sur les produits vendus. Au 1er septembre 2023, ils devront aussi respecter un taux d’humidité du bois à en pas dépasser.
Les pouvoirs publics ont publié dans un décret paru le 30 mars 2022 de nouvelles normes à appliquer par les vendeurs de bois de chauffage au 1er septembre 2022. Ils devront ainsi indiquer aux clients particuliers l’essence, la longueur et la quantité de combustible. Le taux d’humidité moyen doit aussi être précisé accompagné des possibilités d’emploi. Un taux d’humidité inférieur à 23% sur masse brute s’accompagne de la mention « prêt à l’emploi ». Lorsque le taux est supérieur à ce seuil, le bois est « à sécher avant emploi ». Une durée de séchage recommandé est également à indiquer. Les entreprises qui commercialisent des lots de bois de moins de 2 m³ doivent les vendre « prêt à l’emploi ».
À partir du 1er septembre 2023, le bois de chauffage vendu devra de plus respecter un taux d’humidité maximum. Ce taux devra ainsi rester inférieur à 15% pour un combustible issu de la biomasse. Les bûches de moins de 2 m ne devront pas dépasser 23% d’humidité. Enfin, les granulés ne devront pas contenir plus de 10% d’humidité. Faire brûler un bois qui n’est pas assez sec se traduit par plus d’émissions de particules fines polluantes et dangereuses pour la santé dans l’air. Un bois humide a également un rendement moindre à la combustion.